Mots rares

Quelques mots rares ou anciens commençant par la lettre L pour enrichir son vocabulaire.

Labadisme : n. m.
Doctrine dans laquelle Labadie, théologien français, en 1610, prétendant que la hiérarchie ecclésiastique devait être abolie, autorisait à y suppléer par l'inspiration intérieure. Labadiste, disciple de Labadie.
Labarum : n. f.
Étendard romain, qui consistait en une longue lance, surmontée d'un bâton qui la traversait à angles droits, d'où pendait une riche pièce d'étoffe couleur de pourpre et quelquefois enrichie de pierres précieuses ; jusqu'au temps de Constantin le Grand, elle portait la figure d'une aigle ; mais ce prince fit mettre à la place une croix avec un chiffre qui exprimait le nom de Jésus, à la suite, dit-on, d'une apparition dans les nues qui lui montrait ce signe et lui annonçait la victoire s'il l'adoptait.
Labdacisme : ou lambdacisme n. m.
Espèce de bégayement sur la lettre L (voy. LALLATION).
Labech : n. m.
Nom qu'on donne au vent de sud-ouest, grand ou petit, dans les villes de France voisines de la Méditerranée. Le labech est opposé au grégou ou nord-est.
Labelle : n. f.
Bord renversé de certains coquillages ; pétale supérieur de la corolle des orchidées.
Labeur : n. m.
Terme d'imprimerie. Ouvrages de labeur, ouvrages considérables et tirés à grand nombre, par opposition à ouvrages de ville qui sont de peu d'étendue et se tirent à moindre nombre.
Labile : adj.
1) Sujet à glisser, à tomber, manquer. Mémoire labile, mémoire faible qui manque souvent au besoin
2) Terme de botanique. Se dit d'une partie qui se détache et tombe aisément.
Labit : n. f.
Dispute, querelle.
Labourer : v. t.
Terme de marine. Labourer le fond, se dit d'un vaisseau qui navigue dans une eau trop peu profonde et qui touche le fond sans être cependant arrêté.
Lacé : n. m.
Entrelacement de petits grains de verre, dont on orne les lustres.
Lacerie : n. f.
Nom que les vanniers donnent à leurs ouvrages les plus beaux et les plus fins. Tissu d'osier mince et serré qui remplit le corps d'une corbeille.
Lacerne : n. f.
Terme d'antiquité romaine. Habit grossier qui ne fut d'abord en usage que pour la campagne, et dont on se servit à la ville pour se garantir de la pluie.
Laconicon : n. m.
Terme d'antiquité. Sorte d'étuve en usage chez les anciens : c'était une pièce voûtée qu'on échauffait à l'aide de fourneaux placés sous la pièce, et qui provoquait la sueur à l'aide d'une chaleur sèche.
Lacre : n. f.
Ancien nom d'une sorte de cire à cacheter.
Lacrymule : n. f.
1) Diminutif burlesque de larme.
2) Terme de pharmacie. Petite larme.
Lactescence : n. f.
Qualité d'un liquide qui ressemble à du lait.
Lacunette : n. f.
Petit fossé au milieu du grand, qu'on tient rempli d'eau avec des haies vives en buisson tout au long, pour se garantir des surprises.
Ladure : n. f.
Petite plate-forme au bord des œillets sur laquelle on tire le sel.
Lagan : n. m.
Terme féodal. Droit qui appartenait aux seigneurs sur les débris des vaisseaux naufragés.
Lagéniforme : adj.
Qui a la forme d'une bouteille, d'une gourde.
Lagre : n. f.
Feuille de verre sur laquelle les ouvriers étendent toutes les autres à mesure qu'elles sont fabriquées.
Lagrimoso : adv.
Terme de musique. Mot italien marquant un mouvement lent et une expression mélancolique et larmoyante.
Lague : n. f.
Ancien terme de marine. L'endroit par où passe un vaisseau.
Laguis : n. m.
Terme de marine. Cordage qui, muni d'un nœud agui, est employé pour serrer un corps qu'il entoure par le seul effet du poids de ce corps.
Lai : n. m.
Dans le moyen âge, sorte de petit poème racontant en vers de huit syllabes une aventure merveilleuse prise dans les légendes. Il s'est dit, par extension, de toute espèce de petit poème. Vers la fin de la fête, des troubadours chantaient des lais d'amour, CHATEAUBRIAND.
Laie : n. f.
Route étroite percée dans une forêt, dans une futaie.
Lais : n. m. plur.
1) Nom qu'on donne aux jeunes baliveaux qu'on laisse, en coupant un taillis, afin qu'ils croissent en haute futaie
2) Terme de jurisprudence. Atterrissement, alluvion, ce que la mer ou une rivière donne d'accroissement à un terrain.
Laisse : n. f.
Sol que la marée couvre en montant et que le jusant laisse à découvert. Terres mêlées de sable et de vase que la mer dépose en forme de sillons sur la côte.
Laize : n. f.
Terme de manufacture. Largeur d'une étoffe entre deux lisières. Ce châle cinq quarts a bien sa laize.
Lallation : n. f.
Vice de prononciation qui consiste à appuyer sur les l mal à propos, comme si chacune de ces lettres était double, ou à les mouiller indument, ou à les substituer à la lettre r. On dit aussi et plus souvent lambdacisme.
Lamaneur : n. m.
Terme de marine. Pilote qui connaît particulièrement l'entrée d'un port, d'une baie, d'une rade, d'une rivière, et qui guide les bâtiments à l'entrée et à la sortie.
Lambalais : n. m.
Fossoyeurs.
Lambrequins : n. m. plur.
Terme de tapissier. Découpures d'étoffe, de bois ou de tôle imitant le coutil, qui couronnent un pavillon, une tente, un store, etc. Au XVIIe siècle, nom des bandes d'étoffe qui pendaient au bas de la cuirasse, dans l'imitation théâtrale du costume antique.
Lambruches : ou LAMBRUSQUE n. f.
Nom vulgaire donné, dans quelques cantons du midi de la France, à des ceps de vigne croissant spontanément et sauvages. Se dit aussi du fruit de la lambrusque.
Lamento : n. m.
Nuance musicale indiquant un ton de lamentation.
Lamie : n. f.
Terme d'antiquité. Être fabuleux qui passait pour dévorer les enfants, et qu'on représentait ordinairement avec une tête de femme et un corps de serpent. On sent en vous des goules, des lamies, D'affreux êtres sortis des cercueils soulevés, V. HUGO.
Lampadaire : n. m.
Terme d'histoire ancienne. Officier de l'Église de Constantinople qui avait soin du luminaire, et qui portait un bougeoir élevé devant l'empereur et l'impératrice, pendant qu'ils assistaient au service divin.
Lampant : adj.
Terme de commerce. Huile lampante, huile bien claire et bien purifiée. Se dit du vin au sens de corsé, bon à boire, à lamper.
Lampas : n. m.
Terme vieilli et populaire. La gorge. Humecter le lampas.
Lampassé : adj.
Terme de blason, qui se dit de la langue des animaux, lorsqu'elle sort de leur gueule et que l'émail en est différent de celui du corps.
Lamper : v. t.
Se dit, en termes de marin, de la mer devenue phosphorescente. La mer lampe ; la mer a lampé cette nuit.
Lamperon : n. m.
Petit tuyau ou languette qui tient la mèche dans une lampe.
Lampon : n. m.
Brocard, vaudeville. Et n'était pas un de la troupe Qui ne chantât des léridas, Des lampons… SCARRON.
Lancière : n. f.
Ouverture par laquelle l'eau s'écoule quand les moulins ne travaillent pas.
Lanciner : v. t.
Tourmenter de façon lancinante.
Landier : n. m.
Haut chenêt muni de crochets, parfois surmonté d'un panier mécanique.
Langeau : n. m.
Flacon, bouteille.
Langue-de-bœuf : n. m.
Demi pique en usage au moyen âge. La pointe de la langue-de-bœuf était une large dague.
Langue-de-serpent : n. f.
Dent de requin fossile ou silex préhistorique qui servait au moyen âge d'amulette.
Languide : adj.
Qui est dans la langueur.
Laniaire : adj.
Qui déchire. Les dents laniaires, et, substantivement, les laniaires, les dents canines.
Lanterne : n. f.
Ancien terme d'artillerie. Sorte de grande cuiller avec laquelle, avant l'invention des gargousses, on portait la poudre au fond du canon.
Lantiponner : v. t. pop.
Tenir des discours frivoles, inutiles et importuns.
Lapideux : adj.
Qui est de la nature de la pierre.
Lapilli : n. m.
plur. Cendres volcaniques.
Lare : n. m.
Nom, chez les anciens Romains, des dieux domestiques.
Larigot : n. m.
Espèce de flûte ou de petit flageolet.
Larmier : n. m.
Creux de l'œil du cerf où semble se dessiner l'humidité d'un flot de larmes.
Lascars : n. m. plur.
Nom donné aux matelots indiens tirés de la classe des Parias.
Lasque : n. m.
Diamant qui a la forme d'un parallélogramme plat, peu épais.
Latemment : adv.
D'une manière latente.
Laticlave : n. m.
Tunique que portaient à Rome les sénateurs, et qui était bordée d'une large bande de pourpre.
Latitant : adj.
Qui se cache.
Latitudinaire : n. m. et adj.
Terme de théologie. Celui qui se donne trop de liberté dans les principes de religion, ou qui en parle trop librement.
Latomie : n. f.
Terme d'histoire ancienne. Carrière où l'on renfermait des prisonniers.
Latrie : n. f.
Usité seulement dans cette locution : culte de latrie, culte d'adoration que l'on rend à Dieu seul, par opposition à culte de dulie, culte de respect et d'honneur que l'on rend aux saints.
Lauche : n. f.
Terre humide et marécageuse.
Laudes : n. f.
plur. Terme de liturgie catholique. La seconde partie de l'office divin, celle qui se dit immédiatement après matines. FIG. Louanges.
Lauré : adj.
Orné, couronné de laurier.
Lavallière : n. f.
1) Se dit de la couleur de certaines reliures ; c'est un brun clair à peu près feuille-morte. Maroquin Lavallière 2) En termes de nouveautés, une sorte de nœud ou cravate pour femme.
Lavanche ou lavange : n. f.
Torrent de boue et de pierres qui coulent du flanc d'une montagne après un violent orage.
Lavandière : n. f.
Sorte de grand bateau, naviguant sur le canal Saint-Denis.
Lavis : n. m.
Manière de colorier un dessin avec de l'encre de Chine, du bistre, de la sépia ou quelque autre matière colorante délayée dans l'eau. Dessin fait de cette manière.
Layer : v. t.
Terme d'eaux et forêts. Tracer une laie, une route étroite dans une forêt. Marquer les bois qu'on doit laisser dans l'abatis des bois de haute futaie ou dans la coupe des taillis.
Lazaret : n. m.
Édifice isolé, établi dans certains ports de mer, et dans lequel séjournaient, pour y être désinfectés, les hommes et tous les objets provenant de lieux où règnait une maladie épidémique contagieuse. Fig. Notre maison est un lazaret, VOLTAIRE.
Léans : adv.
Là dedans, opposé à céans qui signifie ici dedans.
Lébèche : n. m.
Nom, dans la Méditerranée, du vent du sud-ouest.
Lèche : n. f.
Terme familier. Tranche fort mince de quelque chose qui se mange. Une lèche de pain, de jambon.
Lectionnaire : n. m.
Terme de liturgie. Livre qui contient les leçons qui se lisent à l'office.
Lède : n. f.
La partie du milieu d'un marais salant, autour de laquelle on creuse un fossé.
Lège : adj.
de deux genres. Terme de marine. Qui n'a pas son lest, son chargement. Bâtiment qui fait son retour lège.
Lemme : n. m.
1) Dans la dialectique grecque, proposition mise en avant. Le lemme, le prolemme et l'épiphore sont les trois parties de l'argument
2) Terme de mathématique. Proposition qui prépare la démonstration d'une autre.
Lemnisque : n. m.
Terme d'antiquité. Nom de rubans attachés aux couronnes, aux palmes des vainqueurs et des suppliants.
Lémures : n. m. plur.
Nom que les Romains donnaient aux fantômes des morts, qui, suivant l'opinion populaire, se faisaient voir quelquefois la nuit.
Lendit : n. m.
Foire qui se tenait depuis l'an 1444 dans la ville de Saint-Denis, mais auparavant dans un lieu dit champ du lendit, entre cette ville et la Chapelle ; on l'ouvrait le mercredi avant la Saint-Barnabé (11 juin) ; elle durait plusieurs jours.
Lendore : n. m. et f.
Personne lente et paresseuse qui semble toujours assoupie.
Lénité : n. f.
Douceur, indulgence.
Lentigo : n. m.
Nom que l'on donne aux taches de rousseur.
Léonin : adj.
1) Vers léonins, vers latins dont les deux césures riment ensemble
2) Dans l'ancienne littérature française, vers léonins, vers dans lesquels une même consonnance se reproduit deux ou trois fois. Rimes léonines, rimes extrêmement riches, dont la similitude s'étend jusqu'à la pénultième et même à l'antépénultième syllabe.
Léontine : n. f.
Nom donné à une chaîne de montre de femme.
Leptologie : n. f.
Terme de rhétorique. Style fin, discours subtil, minutieux.
Léthifère : adj.
Qui cause la mort.
Lette : n. f.
Nom donné dans les dunes de la Gironde à des amas d'eau qui se forment lors des pluies au fond des vallées sèches séparatives des dunes et qui s'évaporent par les chaleurs.
Lettrine : n. f.
1) Terme d'imprimerie. Petite lettre qui se met au-dessus ou à côté d'un mot, pour renvoyer le lecteur à des notes placées soit à la marge, soit au bas des pages 2) Lettres majuscules qui se mettent au haut des colonnes ou des pages d'un dictionnaire, pour indiquer les initiales des mots qui s'y trouvent.
Leu : n. m.
Ancien nom du loup. Usité seulement dans cette locution familière : à la queue leu leu, à la suite les uns des autres.
Leucade : n. f.
Dans l'histoire grecque, saut de Leucade, se dit des amants malheureux qui se précipitaient dans la mer, du haut du promontoire de Leucade, pour se guérir de leur amour.
Leude : n. m.
Nom que, dans les temps mérovingiens, on donnait aux compagnons ou fidèles des rois.
Levantine : n. f.
Ancienne sorte de dague à pommeau double. Étoffe de soie tout unie. Robe de levantine.
Lévite : n. f.
Sorte de redingote d'homme ou de robe de femme ainsi nommée parce qu'elle a quelque ressemblance avec l'habillement des prêtres ou lévites.
Levrauder : v. t.
Poursuivre quelqu'un comme un lièvre.
Lexiologie : n. f.
Science des mots considérés dans leurs éléments de formation.
Libelle : n. m.
Ecrit qui contient des injures, des reproches, des accusations contre l'honneur et la reputation de quelqu'un.
Libelliste : n. m.
Auteur d'un libelle, d'un écrit satirique, injurieux.
Libration : n. f.
Terme d'astronomie. Balancement apparent de la lune autour de son axe.
Libretto : n. m.
Les paroles d'un opéra, par opposition à la partition. Le libretto de cet opéra est d'un tel.
Lice : n. f.
Garde-fous d'un pont de bois. Barrière qui borde la carrière d'un manége.
Licet : n. m.
Permission.
Licheur : n. m. pop.
Celui qui aime à boire et à bien manger.
Licteur : n. m.
Nom de douze sergents d'armes de l'ancienne Rome, qui marchaient devant les consuls ou le dictateur, portant des haches enveloppées dans des faisceaux de verges, et toujours prêts à délier les faisceaux, pour fouetter les criminels ou leur trancher la tête. Par extension, satellite, avec l'idée d'une obéissance passive et du meurtre commandé et exécuté.
Lides : n. m.
Nom donné, dans la période barbare, à des hommes dont l'état, mal défini pour nous, était intermédiaire entre la liberté et la servitude.
Lido : n. m.
Bande de sable séparant la lagune de la mer.
Lie : adj.
Vieux mot qui signifie joyeux, usité seulement dans cette locution : faire chère lie, faire bonne chère avec gaieté.
Lief : n. m.
Vieux mot qui signifie l'action de lever, la levée d'une chose.
Lierne : n. f.
Nom donné, dans les voûtes gothiques, à certaines nervures qui se croisent entre elles.
Lige : adj.
1) Terme de féodalité. Qui promet à son seigneur toute fidélité contre qui que ce soit, sans restriction
2) Fief lige, héritage lige, terre lige, terre possédée sous la charge de l'hommage lige et des obligations qu'il imposait.
Ligérien : adj.
Qui appartient au bassin de la Loire. La région ligérienne.
Lignade : n. f.
Provision de bois.
Ligneur : n. m.
Terme de pêche. Vaisseau moruyer pêchant à la ligne. Celui qui, sur les vaisseaux moruyers, pêche avec des lignes.
Lilial : adj.
Semé de fleurs de lis.
Limbe : n. m.
Terme d'astronomie. Le limbe supérieur, le limbe inférieur du soleil, le bord supérieur, le bord inférieur du soleil.
Limestre : n. m.
Espèce de serge croisée et drapée fabriquée à Rouen.
Liminaire : adj.
1) Qui est en tête d'un livre. Des pièces liminaires dans un manuscrit
2) Se disait d'un prologue ou d'une épître que l'on mettait à la tête d'un livre et qui tenait lieu de préface.
Limon : n. m.
1) Terme d'architecture. Nom donné à la pierre ou à la pièce de bois qui termine et soutient les marches d'une rampe d'escalier, sur laquelle on pose une balustrade pour servir d'appui.
2) Terme de marine. Se dit des bouts de cordages bien ridés qui servent de bras d'échelle pour monter dans les haubans, sans marcher sur les bastingages.
Linéament : n. m.
1) Trait linéaire
2) Par extension, ce qui se dessine.
3) Fig. Ébauche, esquisse.
Linostole : n. m.
Terme de plaisanterie forgé par Voltaire pour désigner les docteurs de Sorbonne.
Liotrique : adj.
Qui a les cheveux plats et lisses.
Lioube : n. m.
Terme de marine. Entaille faite dans toute l'épaisseur d'une pièce de bois pour recevoir l'extrémité d'une autre pièce. On dit aussi gueule-de-loup.
Lipogramme : n. m.
Ouvrage dans lequel on affecte de ne pas faire entrer une lettre particulière de l'alphabet. La disparition, roman de Georges Pérec est écrit sans la voyelle [e]
Liquescence : n. f.
Etat de ce qui se fond ou parait se fondre.
Lisard : n. m.
Celui qui aime lire. Un homme ne peult bien escrire S'il n'est quelque peu bon lisart. MAROT.
Lise : n. f.
Nom donné, dans la baie du mont Saint-Michel, à la boue des chemins, et, spécialement, aux sables mouvants.
Listel : n. m.
Petites moulures d'une pièce d'artillerie. au plur. listeaux
Lithoglyphe : n. m.
Graveur sur pierre.
Litorne : n. f.
Variété de grive à tête cendrée.
Livarde : n. f.
Perche longue et légère avec laquelle on tend une voile rectangulaire enverguée sur le mât.
Locher : v. t.
Secouer un arbre pour en faire tomber les fruits.
Lods : n. m.
plur. Terme de jurisprudence médiévale, usité seulement dans cette locution : lods et ventes, droit dû au seigneur par celui qui acquiert un bien dans sa censive. Payer les lods et ventes.
Lof : n. m.
Terme de marine. Le bord ou côté du navire qui se trouve frappé par le vent. Aller au lof, venir au lof, aller au plus près du vent.
Logogriphe : n. m.
Enigme composée de mots permettant d'en faire un nouveau par la recomposition des lettres. Anagramme partiel.Fig. Langage obscur.
Logorrhée : n. f.
Flux de paroles inutiles.
Londre : n. f.
Ancien terme de marine dans le XVIIe siècle. Nom d'un petit navire italien à rames et à voile non ponté.
Loissel : n. m.
Peloton de fil.
Londe : n. f.
Forêt.
Longanimité : n. f.
1) Patience avec laquelle on endure des insultes, des fautes qu'on pourrait punir
2) Patience, courage dans la souffrance morale.
Longévif : adj.
Qui a de la longévité, qui vit longtemps.
Longis : n. m. pop.
Homme extrêmement long à tout ce qu'il fait. C'est un longis, un vrai longis, (Dict. de l'Académie).
Loquèle : n. f.
Facilité à parler d'une façon commune. Il a de la loquèle.
Lorandier : n. m.
Valet de charrue. " Jehan Rode bouvyer, lorandier, serviteur et varlet pour suivre les beufz et labourer la terre en la baronnie d'Apchon.
Los : n. m.
Vieux mot qui signifie louange. Los aux dames !
Lotier : n. m.
1) Genre de la famille des légumineuses, composé de plantes herbacées, vivaces, à souche dure, à feuilles trifoliolées 2) Terme de pêche. Pêcheur qui, en fournissant sa part de filets pour la pêche, jouit du plein lot.
Louchir : v. t.
Devenir louche, perdre sa transparence, en parlant d'un liquide.
Louchon : n. m.
Terme de charpentier. Tronc de sapin sans nœuds.
Loufton : n. m.
Autre forme de louveteau, au sens de fils de franc-maçon.
Lougre : n. m.
Petit bâtiment de guerre, fin dans ses formes de l'arrière, renflé par l'avant, ayant un grand mât, un mât de misaine et un mât de tapecu, assez inclinés sur l'arrière et gréant des voiles à bourcet.
Loupe : n. f.
Terme de joaillerie. Pierre précieuse que la nature n'a pas achevée. Loupe de saphir, loupe de rubis, certaines parties imparfaites et grossières qui se trouvent quelquefois dans ces pierres.
Loupeux : adj.
Qui a des nodosités, des loupes. Arbre loupeux.
Loure : n. f.
Vieux mot qui signifiait musette, et qui a pris le sens de la danse à la loure, comme gigue le sens de danse au violon.
Lourer : v. t.
Terme de musique. Lier les notes en appuyant sur la première de chaque temps.
Lousseau : n. m.
Petit réservoir pratiqué pour recevoir l'eau dans le fond des embarcations qui n'ont point de pompe.
Louvat : n. m.
Terme peu usité. Jeune loup.
Louvelle : n. f.
Terme de marine. Border en louvelle, border de manière que les bordages se touchent carrément l'un à côté de l'autre.
Louvet : adj.
Se dit, chez le cheval, d'une robe caractérisée par la présence de la nuance jaune et du noir, qui lui donne une certaine ressemblance avec le poil du loup. Cheval louvet. Substantivement. Le louvet n'est, à proprement parler, qu'un isabelle charbonné.
Louveteau : n. m.
Se dit, dans les loges maçonniques, du fils d'un franc-maçon.
Lovelace : n. m.
Élégant séducteur de femmes. Ironiquement, un débauché de mauvais ton, ou un fat.
Luberne : n. f.
Nom qu'on a donné autrefois à la femelle du léopard ou à la panthère.
Lucane : n. m.
Terme de zoologie. Genre d'insectes coléoptères. On y distingue le lucane cerf, dit vulgairement cerf-volant, taureau-volant, etc.
Lucernaire : n. m.
1) Terme de liturgie. Office du soir, célébré à la lueur des lampes
2) Nom, chez les premiers chrétiens, de puits qui donnèrent un accès libre aux catacombes, à partir du IVe siècle.
Lucifuge : adj.
Qui fuit la lumière.
Lucilie : n. f.
Mouche d'un vert métallique vivant sur les fleurs et les déchets organiques.
Lucine : n. f.
Nom que les anciens donnaient à Diane, considérée comme la déesse qui présidait aux accouchements.
Lucre : n. m.
Profit qui se tire d'une industrie, d'une opération quelconque.
Ludion : n. m.
Petite figure qui flotte dans une bouteille de verre pleine d'eau, et qui est construite de manière qu'on peut, à volonté, en touchant un piston, la faire monter ou descendre par l'effet de la pression de l'air.
Lumachelle : n. f.
Sorte de marbre qui contient un grand nombre de coquilles.
Lumignon : n. m.
1) Bout de la mèche d'une bougie, d'une chandelle ou d'une lampe allumée
2) Ce qui reste d'un bout de bougie ou de chandelle qui achève de brûler.
Lump : n. m.
Nom spécifique d'un poisson osseux des mers froides, connu en France pour ses œufs qui ressemblent au caviar.
Lunicole : n. m.
Habitant supposé de la lune.
Lunule : n. f.
1) Nom donné aux satellites de Jupiter et de Saturne, qui font l'office d'autant de petites lunes
2) Terme de géométrie. Figure qui a la forme d'un croissant
3) Tache blanche semi-lunaire, plus ou moins grande, qui se remarque en arrière de l'ongle
4) Espèce de boîte ronde, d'or ou de vermeil, qui renferme l'hostie et qu'on place au centre de l'ostensoir.
Lunure : n. f.
Terme de forestier. Défaut du bois, dit aussi lune, qui apparaît sur la tranche du bois sous la forme d'un cercle ou quelquefois d'un arc de cercle.
Lupeux : n. m.
Etre fantastique, surnaturel, à tête de loup et à voix humaine, qui attire les voyageurs dans les fondrières.
Lustral : adj.
1) Terme d'antiquité. Eau lustrale, eau dont on arrosait le peuple pour le purifier. Par extension. L'eau lustrale, le baptême
2) Qui concerne l'époque du lustre. Jeux lustraux (tous les cinq ans, durée d'un lustre).
Luyton : n. m.
Lutin.
bdp
26-Avr-2024
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