MOORE
George MOORE.
George MOORE, romancier anglais, né en Irlande en 1857, mort à Londres en 1933. Il débuta par un volume de vers, Fleurs de passion (1877). Il alla ensuite étudier l'art à Paris pendant de longues années et y subit fortement l'influence de l'école réaliste. Cette influence se manifeste dans ses premiers romans, notamment dans Femme de bouffon (1885), Vaine fortune (1890), et Esther Waters (1894). Il écrit aussi Un drame en mousseline (1886) ; Pur accident (1887) ; Confessions d'un jeune homme (1888) ; Mike Fletcher (1889) ; Impressions et Opinions (1891), une Peinture moderne (1893). Depuis lors, il a évolué dans un sens nettement idéaliste. Evelyn bines (1898) et Champ inculte (1903) sont particulièrement puissants. Ses Mémoires de ma vie morte (1905) joignent la poésie à l'ironie. Il s'est rallié au mouvement de la renaissance celtique commencé par Yeats et ses partisans ; il étudie ce mouvement dans une trilogie autobiographique, Salut et Adieu (Ave, 1911 ; Salve, 1912 ; Yale, 1914). Il s'intéresse aux questions religieuses dans Sœur Thérèse (1901) et surtout dans le Ruisseau Kerith, histoire syrienne (1916), dans lequel il s'efforce de reconstituer la vie du Christ. Il a fait une comédie, la Branche fléchie (1900).
Thomas MOORE
Thomas MOORE, poète anglais, né à Dublin en 1779, mort à Sloperton, près de Londres, en 1852. Il se rendit à Londres en 1799, y publia une traduction d'Anacréon (1800) et des poésies galantes, sous le pseudonyme de FEU THOMAS LITTLE. Nommé secrétaire de l'Amirauté aux îles Bermudes, il retourna bientôt à Londres (1804). Un volume d'Odes et Epîtres (1806) fut pour lui la cause d'un duel avec le critique Jeffrey. En 1807, Moore donna la première partie de ses Mélodies irlandaises, dont la dernière parut en 1834, et où il a mis, avec la sensibilité de son âme, tout le charme harmonieux de son génie de poète. En 1812, Moore réunissait, sous le titre le Sac de la poste à quatre sous, une série de pièces satiriques, dirigées contre le régent, les tories et leur chef, Castlereagh. Il publia ensuite son grand poème oriental, Lalla Rookh (1817), puis un recueil de satires en vers, la Famille Fudge à Paria (1818). A ce moment, il se trouva, par suite de malversations de son représentant aux Bermudes, redevable d'une grosse somme au Trésor, et, désireux de se libérer par son travail, il suivit lord Russell en France, d'où il passa en Italie. Il y rencontra lord Byron, qui lui confia ses Mémoires à publier après sa mort. Il séjourna ensuite à Paris, jusqu'au règlement définitif de son affaire des Bermudes (1822). De retour en Angleterre, il publia les Fables pour la Sainte-Alliance, et tes Amours des anges (1823). Parmi ses ouvrages en prose, il faut citer : là Vie de Sheridan (1825) et un roman, l'Épicurien (1827). Ayant consenti, sur la demande de lady Byron, à la destruction de l'autobiographie que lui avait confiée Byron, il compensa de son mieux cette perte en écrivant les Mémoires de la vie de lord Byron (1830).
Edward MOORE
Edward MOORE, poète et auteur dramatique anglais, né à Abingdon en 1712, mort à Londres en 1757. Il fut l'un des rédacteurs d'un journal littéraire : the World, auquel collaboraient Walpole et le comte de Chesterfield. C'était un écrivain plein de naturel et d'enjouement. On a de lui des poèmes, des chansons et des pièces de théâtre charmantes : l'Enfant trouvé (1748) ; Gil Blas (1751) ; le Joueur (1753), tragédie interprétée avec grand succès par Garrick.
Thomas Sturge MOORE.
Thomas Sturge MOORE, poète et critique anglais, né à Hastings en 1870. Dans ses poèmes, le Vigneron (1899) ; Art et Vie (1910) ; Une idylle sicilienne (1911) ; Danaé (1920), il a eu faire d'admirables pastiches de Théocrite et de la poésie grecque.
