Georges LECOMTE, écrivain français, né à Mâcon en 1867 mort en 1958. Il débuta dans les lettres en donnant au Théâtre-Libre deux pièces de ton différent : la Meule (1891), drame d'un réalisme outrancier, et les : Virages (1893), pièce imprégnée d'ibsénisme.
Après s'être essayé dans la critique d'art avec l'Art impressionniste (1892), il s'adonna au roman, et publia : les Valets (1897), satire du monde parlementaire ; la Suzeraine (1898), la Maison en lieurs (1899), études de cas psychologiques ; les Cartons verts (1901), roman du monde de la bureaucratie, où se révèle un don remarquable de réaliser de vastes ensembles en s'aidant d'une observation minutieuse. Puis vinrent : le Veau d'or (1903) ; les Hannetons de Paris (1905) ; l'Espoir (1908) ; Bouffonneries dans la tempête (1921) ; la Lumière retrouvée (1924) ; Le mort saisit le vif (1925) ; Raffelli (1927) ; la Vie amoureuse de Danton (1928) ; la Vie héroïque et glorieuse de Carpeaux (1929).
Dans tous ces romans, Lecomte s'est montré un censeur amusé des ridicules sociaux, tempérant son ironie d'une indulgente sensibilité. Directeur de l'Ecole Estienne, président de la Société des gens de lettres de 1908 à 1919, Lecomte a été élu à l'Académie française en 1924 et secrétaire perpétuel en 1946.
