AngiospermesX

Classement.

La différence principale entre ces deux groupes tient à la présence d'une fleur chez les angiospermes. Cet organe spécialisé du végétal se développe en un fruit contenant une ou plusieurs graines bien protégées. La plus grande largeur des feuilles des angiospermes et l'absence de vaisseaux à résine dans les tiges constituent une autre différence.
Hormis la glace et la neige, les sources chaudes et les océans, les plantes à fleurs croissent partout. On les trouve dans les lieux les plus secs ou les plus humides, les plus chauds ou les plus froids, les plus exposés ou les plus abrités du globe. Leur variété quant à la taille et la forme est impressionnante : la plus petite espèce mesure moins d'un millimètre, la plus haute environ cent mètres, comme l'eucalyptus.
La structure des angiospermes
À la base de la plante à fleurs se trouve une racine formant un réseau ramifié et fin. La racine ancre la plante dans le sol et recueille l'eau dans laquelle sont dissous les éléments nutritifs nécessaires à sa croissance.
De la racine s'élancent soit une tige verticale unique, soit plusieurs tiges qui forment des embranchements. La tige est maintenue droite par un fluide ou grâce à des cellules renforcées par des dépôts de lignine, surtout dans le cas des arbres. La tige est robuste, mais en
même temps suffisamment légère et souple pour orienter les feuilles vers le soleil. Les fleurs poussent dans les jointures entre les feuilles et la tige.
La fleur est composée de structures en cercle. A l'extérieur, les sépales protègent la fleur avant la floraison. Le cercle intérieur est formé par les pétales. Au centre de la fleur se trouvent un ou plusieurs carpelles, organes femelles de la fleur. Ils sont formés, à la base, d'un ovaire contenant les ovules, d'une tige (style) et, à l'extrémité supérieure, d'un stigmate. Le pourtour du stigmate présente généralement une couronne de stylets, les étamines, organes mâles, dont l'extrémité renferme les sacs polliniques. Lorsque ces sacs se déchirent, ils libèrent les grains de pollen, les cellules sexuelles mâles.
La reproduction des angiospermes
La fécondation a lieu lorsqu'un grain de pollen provenant de l'étamine d'une fleur est déposé sur le stigmate d'une fleur de la même espèce. Ce grain s'allonge et s'enfonce dans le style, y creuse un sillon, le tube pollinique, qui atteint l'ovaire. Ce dernier se dilate et se transforme en fruit, tandis que les ovules fécondés deviennent les graines où se développent le ou les embryons.
De nombreuses plantes se reproduisent également par voie végétative. Le végétal génère des boutures, ces jeunes pousses qui développent leur propre système de feuilles et de racines et qui, à un moment donné, peuvent être séparées de l'organisme parental. Des plantes comme la pomme de terre peuvent produire plusieurs tubercules, qui donneront naissance à de nouvelles plantes. Des résultats similaires s'observent chez les plantes à oignons, à tige bulbeuse ou à rhizomes.


La classification des angiospermes
Malgré la grande diversité des espèce! les plantes à fleurs se répartissent e deux grands groupes botaniques, Selo la structure de l'embryon.
Le premier groupe (70 000 espèces) es constitué par les monocotylédones, dor le germe ne produit qu'un seul cotylt don, cette petite feuille qui s'insère dan l'axe de la plantule. Parmi les monoct tylédones, on range les graminée (diverses herbes de prairie, le maïs e les céréales), les jonquilles, les iris et lepalmiers. Les feuilles des monocotylédones sont en général longues et étroites, avec des nervures parallèles.
Les dicotylédones constituent un groupe bien plus vaste (180 000 espèces). Le germe produit deux cotylédons. Cette classe comprend aussi bien les chênes, les rosiers, les légumineuses, que les tomates ou les pissenlits. Les feuilles des dicotylédones sont plutôt arrondies, avec des nervures ramifiées.
Un certain nombre d'adaptations très précises ont permis à des plantes de vivre aux dépens d'autres végétaux. Ainsi, quelques espèces, comme le gui qui pousse sur les troncs d'arbres, sont des parasites. D'autres, comme les orchidées, utilisent les plantes comme support sans les parasiter directement : on dit qu'elles sont épiphytes. Enfin, quelques-unes sont carnivores : elles piègent les insectes dans leurs feuilles et s'en nourrissent. Les plantes carnivores, comme les droséras, les utriculaires, les dionées et les népenthès, poussent dans des milieux dont le sol est pauvre en éléments nutritifs.


L'importance des plantes à fleurs
L'apparition des plantes à fleurs a été l'un des grands événements de l'histoire biologique de notre planète. Ces plantes, une fois mortes et décomposées, ont beaucoup contribué à la formation de l'humus, l'étage supérieur du sol. Cette couche riche en matières organiques constitue l'une des sources alimentaires des plantes vivantes.
Les plantes à fleurs jouent un rôle économique considérable. En effet, elles fournissent une part importante des besoins alimentaires des hommes et des animaux domestiques, notamment les céréales, les racines, les pois, les haricots, les noix et les fruits. Les hommes tirent également des plantes à fleurs des dérivés industriels comme le coton, le jute, le sisal, le bois de construction ou de chauffage, et des extraits pharmaceutiques. Ainsi, prés de 25% des médicaments vendus dans le monde contiennent des extraits provenant d'essences poussant dans les forêts tropicales humides. On estime que cette proportion pourrait encore augmenter dans l'avenir. Enfin, les plantes à fleurs régulent, via le principe de la photosynthèse, la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone et contribuent ainsi à maintenir l'équilibre climatique de la planète.

Chez les plantes primitives, la reproduction est un événement aléatoire, qui dépend de l'eau ou du vent pour la propagation des cellules sexuelles et leur rencontre. Les plantes à fleurs, qui utilisent aussi ce mode de propagation, ont parfois recours à des insectes ou à des oiseaux comme transporteurs de pollen.
Les pétales colorés et odoriférants attirent les insectes. Une fois à l'intérieur de la fleur, les insectes s'y faufilent et se nourrissent du nectar. Ce faisant, ils se frottent aux étamines et s'enduisent au passage de grains de pollen. Lorsque les insectes visitent une autre fleur, le pollen de la première fleur se dépose sur le stigmate et permet alors la fécondation.
C'est de cette manière que se déroule la fécondation croisée, processus au cours duquel le matériel génétique est échangé d'une plante à l'autre. Ceci maintient la vigueur d'une espèce et permet la production de variantes qui peuvent coloniser des milieux nouveaux. Si les organes miles et femelles d'une fleur parviennent à maturité dans des périodes différentes, l'autofécondation est impossible et la fécondation croisée obligatoire.
Il y a des exemples de cette extraordinaire relation entre les fleurs et les insectes qu'on pourrait qualifier de coopération. De nombreuses fleurs produisent une substance sucrée appelée nectar qui attire les insectes qui s'en nourrissent. En échange, les insectes pollinisent.
De nombreuses plantes (digitales, violettes, certains rhododendrons) ont des appendices floraux qui guident l'insecte à l'intérieur de la fleur. Certaines orchidées ont des fleurs qui ressemblent à des guêpes ou des mouches et qui leurrent ainsi ces insectes : ceux-ci tentent de s'accoupler avec elles et accrochent au passage des grains de pollen.
Parfois, une plante et un insecte sont totalement dépendants l'un de l'autre. Le yucca ne peut être pollinisé que par la phalène du yucca. Cette phalène ne pond ses œufs que dans les fleurs de yucca et ses chenilles mangent exclusivement de la matière végétale de yucca. Dans cet exemple, la plante et la phalène sont totalement interdépendantes. L'extinction de l'une des deux espèces entraînera fatalement la disparition de l'autre.

bdp
21-Avr-2024
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